Je n'y crois pas mais c'est vrai — vue de l'exposition

…

1/2

Je n'y crois pas mais c'est vrai — vue de l'exposition

Précédent

suivant

Notre quotidien est habité par des objets, des pratiques et des rituels qui le rythment en même temps qu’ils nous rassurent. Amulette glissée au fond d’une poche, décoration murale suspendue au dessus d’une porte, habitudes intimes et quasi-rituelles qui nous font nous sentir bien : il existe des formes de croyance à peine perceptibles, dissimulées derrière des objets et des pratiques de la vie de tous les jours.

Je n’y crois pas mais c’est vrai convie des artistes plasticien-nes, tatoueurs-euses, designers, à mettre en lumière et à questionner la place que ces objets occupent dans leur pratique et/ou dans leur vie de tous les jours. Intimes ou mis en scènes, empruntés au passé ou tournés en dérision ; grigris, amulettes et objets rituels mettent en récit (subjectif) le rapport (relatif) qui existe entre ces objets et ce que l’on choisit, ou non, de croire.

Aurélie Mathigot, Victoria Absurd, Hélène Garcia, Pablo Grand Mourcel, Jim Kylam, Jenna Kaës & Karen Grigorian, Felipe Ribon, Brynjar Sigurdarson

Merci à la Mairie de Paris pour son soutien renouvellé et à SOLID pour leur aide précieuse pour la scénographie. L'exposition existe également grâce à la complicité d'Au Roi, de Tarkett et d'Argile.

vue de l'exposition, Charles-Henry Bédué

vue de l'exposition, Aurélia Martin

vue de l'exposition, Koché

vue de l'exposition, Aurélia Martin, Shlag Lab

vue de l'exposition, Aurélie Mathigot

…

…

Aurélia Martin

vue de l'exposition, Aurélia Martin

…

vue de l'exposition, Sylvain Julé

Charles Lopez

1/12

vue de l'exposition, Charles-Henry Bédué

Précédent

suivant

Du 4 au 13 juillet 2019, Belvédère présente Au loin, je vois, sa première exposition, imaginée autour de la thématique du drapeau. Onze artistes, graphistes, photographes et designers invité-e-s questionnent la matérialité, la symbolique et les usages de cet objet que l’on rencontre au quotidien, sans toujours y prêter attention.

Au loin, je vois invite à reconsidérer les utilisations et significations multiples du drapeau. Objet familier, on l’aperçoit dans la rue, dans les médias, attenant à des édifices institutionnels ou suspendu aux fenêtres des maisons ; il se veut tour à tour enseigne militaire, symbole d’une nation ou d’une communauté. Brandit durant des évènements sportifs, des manifestations, des célébrations locales ou nationales, il nous rassemble ou nous divise.

Si le drapeau - l’étendard, ou le pavillon - est souvent porteur d’une dimension sociale et politique, il est aussi forme(s) et matière(s) : un agencement d’étoffes et de symboles, choisis pour leurs qualités graphiques et esthétiques, qui évolue et parfois s’anime dans l’espace au gré du contexte et des éléments. C’est cet aspect composite et pluriel du drapeau - le lien entre la forme et le fond, la possibilité simultanée de l’immobilité et du mouvement, du politique et de la neutralité - qu’Au loin, je vois cherche à appréhender.

Les créateurs et créatrices invité-e-s proposent chacun-e une pièce inédite qui questionne les valeurs symboliques et d’usage du drapeau.

Charles-Henry Bédué, Countach Studio, Juliette Gelli et Alexandre Contini, Sylvain Julé, Koché, Charles Lopez, Olivier Magnier, Aurélie Mathigot, Aurélia Martin, Shlag Lab, Cyril Zarcone.